La page de vente.
La paaaage de veeeente ! 😬
C’est le truc qui fait trembler les entrepreneurs du web quand ils se penchent sur leur stratégie digitale.
Une fois qu’ils ont tout bien ficelé leur offre.
Ils doivent apprendre à la mettre en valeur par un contenu de qualité, bien calibré, ni trop long ni trop court, pour pouvoir améliorer ses conversions.
Parce que ouais, une page de vente, c’est fait pour vendre (sans blague).
Et ça, c’est galère.
Alors ils cherchent sur le net comment créer une page de vente qui déchire et tombent sur des termes barbares comme copywriting, réassurance, landing page, inbound…
C’est souvent à ce moment précis qu’ils se mettent en boule sous leur bureau.
Dans cet article, je ne vais pas révolutionner le monde en te livrant la recette miracle.
Par contre, je vais te montrer quelques avant/après refonte, histoire de t’inspirer un peu et de te montrer comment une bonne optimisation peut tout changer.
C’est parti ?
Sacheen Sierro a fait appel à moi pour améliorer le taux de conversion de sa page de vente.
J’ai besoin d’être convaincue par l’offre pour optimiser la page de vente, et là, c’est clairement le cas, donc j’étais ravie !
Sacheen, c’est la reine du marketing digital, rien que ça !
Pour tout te dire, ça faisait un moment que je SAVAIS que son offre était faite pour moi, mais pour autant je n’avais jamais sauté le pas.
Et pourtant, j’ai visité plusieurs fois sa page de vente.
Le clic sur une PDV, c’est une étape cruciale dans ton tunnel de vente.
C’est là qu’on transforme un prospect en client, donc si un visiteur va sur ton site internet plusieurs fois sans jamais passer à l’action, c’est mauvais signe.
Et on va voir quelques-unes des raisons de mon “non passage à l’action” et surtout, comment y remédier pour augmenter le taux de conversion, grâce à des exemples de leviers pertinents.
Sacheen, son truc, c’est le SEO. Elle adore écrire, et elle est efficace quand elle le fait.
Et pourtant, sa page de vente ne convertit pas assez.
D’ailleurs, je lui laisse le micro 2 sec, parce qu’elle a très bien cerné le problème :
« On a beau savoir la qualité de ce qu’on apporte, c’est difficile d’avoir du recul sur sa propre activité parce qu’on est le nez dans le guidon.
L’écriture, c’est pourtant mon métier, mais je n’ai pas la distance nécessaire pour vraiment expliquer ce que je fais, avec les bons mots ».
J’espère que le petit relooking qui arrive va te motiver à améliorer ta page pour amener des prospects vers le bouton d’appel à l’action et en finir avec les abandons de panier trop fréquents.
Bref, maximiser ton taux de conversion pour avoir plus de pépettes.
C’est parti !
Le bloc promesse AVANT :
Le titre de son programme est mis en avant, accompagné d’une mini phrase explicative.
On sait que ça va causer référencement éditorial.
Ok.
Mais pour la plupart des gens normalement constitués (😅), le SEO, le référencement naturel, c’est pas sexy.
On se lève rarement le matin en se disant “Oooooh, j’ai tellement envie d’en savoir plus sur les balises Hn et le cocon sémantique !!!”
Désolée Sacheen, mais ça doit quand même être assez rare… 😁
En plus “faire de vous un expert en référencement éditorial”, ça peut laisser imaginer que c’est une formation diplômante, pour changer de métier.
C’est un très bon moyen pour inciter le visiteur à cliquer sur la petite croix tout en haut.
Pourquoi ce bloc ne fonctionne pas ?
Parce qu’apprendre le référencement éditorial, ce n’est ABSOLUMENT PAS LE BUT de ses clients, quand ils s’inscrivent à sa formation.
Non, ils viennent chercher autre chose.
Pour convertir des clients potentiels, il faut les aider à imaginer un RÉ-SUL-TAT.
Alors, si on veut orienter leurs clics vers les CTA (appels à l’action), il va falloir remanier tout ça.
Le bloc promesse APRÈS :
Comme tu peux le constater, le titre de son programme a carrément disparu 😯
Maintenant, ce qui est mis en avant, c’est une proposition de valeur, qui est forte et qui permettra aux visiteurs de se projeter.
« Devenir expert en référencement éditorial » : peu en voient l’intérêt.
« Devenir incontournable sur le net pour avoir plus de clients » : ça donne envie d’en savoir plus.
Important : tu sais bien que l’internaute se fait un avis sur toi, sur ton offre, en un quart de milliseconde (à peu près).
Ce qui veut dire que tu dois placer les infos percutantes avant la ligne de flottaison. Il ne doit pas avoir à scroller pour les connaître.
Et le nom de ton offre, c’est rarement une info importante.
C’est son contenu qui l’est, sa proposition de valeur, le résultat qu’elle permet d’atteindre.
Le bloc “douleurs” AVANT :
Je ne vais pas rentrer dans le détail du contenu, on va juste s’arrêter sur les éléments visuels.
Oui, parce que dans chaque page de vente, la mise en page est d’une importance capitale.
Tu le sais sûrement, personne (absolument PERSONNE !) ne lit l’intégralité d’un contenu, que ce soit une newsletter, un post LinkedIn ou une page de vente.
Ouaip, l’attention du visiteur est très très courte.
Or, quand une page de vente est bien optimisée, chaque mot compte, donc c’est couillon s’ils ne sont pas lus…
En jetant un œil rapide à cette capture, es-tu capable de me dire pourquoi tu devrais vraiment songer à t’offrir “La visibilité par les mots” ?
Difficile, hein ?
Capter l’attention du visiteur, c’est pas le truc le plus simple.
Et ici, la lecture demande un réel effort.
Ton cerveau se dit qu’il va devoir touuuut lire pour savoir s’il est concerné, et ça le fatigue d’avance, parce que c’est une grosse feignasse.
Donc on vient à peine de commencer la lecture qu’il se met déjà à bouder, le bougre !
Le bloc « douleurs » APRÈS :
Cette mise en page vous donne davantage envie de lire et de passer à l’action ?
L’optimisation du design, jouer avec la graisse et la taille de la police, c’est pas juste une coquetterie, ça rend le chemin de conversion pertinent.
Comprendre le comportement du visiteur est essentiel si on veut trouver de nouveaux clients.
Ici, par exemple, ça permet de guider son regard et plus important encore, de l’inciter à l’action.
Et ta mise en page doit se mettre au service de l’action souhaitée. Qu’est-ce que tu veux qu’il lise en premier ? Qu’est-ce qui est moins important ?
Ça va ainsi rassurer le visiteur sur ta capacité à prioriser et synthétiser et ça, c’est important.
Oui, ta page de vente donne des infos sur toi !
Bloc contenu AVANT :
Quand clients et visiteurs arrivent sur la page de vente, ils ont besoin de pouvoir se projeter un minimum.
Savoir ce qu’ils vont apprendre dans ton programme, s’assurer d’un contenu de qualité, anticiper le temps que ça va leur prendre.
Tout ça, c’est important.
Pourtant, avec le bloc ci-dessus, ce qui ressort, c’est que ça va être TROP dense.
Ici, on a un bon exemple de ce qui peut faire fuir sur une page de vente, voire générer une bonne dose d’angoisse.
13 modules + un module final + un module « bonus », au secours !!!
Eh oui !
Parfois, moins en dire est plus efficace que de tout dévoiler 😉
Enfin, ici, il ne s’agit pas de moins en dire, plutôt de cibler ce qui va être important pour ton visiteur.
Bloc contenu APRÈS :
En plus de l’aspect visuel, ici tu remarques l’utilisation de bullet (liste à puce).
C’est une excellente manière de synthétiser une idée (oui, il faut éviter les phrases à rallonge sur une page de vente).
Allez à l’essentiel, ça permet de créer une meilleure expérience utilisateur et ça va faciliter la conversion.
BONUS
Il y a plein d’éléments de réassurance qu’on peut afficher sur une page web, le plus important d’entre eux, c’est la preuve sociale.
Pour transformer tes prospects en clients, il faut qu’ils aient la certitude que ton offre marche.
Et pour ça, rien de tel que les témoignages clients, qu’il soit sous format texte ou vidéo.
Je t’encourage vivement à avoir au minimum deux blocs différents de témoignages, à deux endroits bien distincts de ta page de vente.
C’est un vrai bon moyen d’accroître tes ventes.
Ces quelques exemples t’aideront dans la rédaction de ta propre page de vente, parce qu’ils font partie des éléments qui transforment de simples visiteurs en prospects chauds.
Voire bouillants !
En tout cas : un bon programme mérite une excellente page de vente !
Maintenant, si t’es curieux, tu peux consulter la toute nouvelle page de La visibilité par les mots.
Parce que son programme est vraiment, mais alors vraiment top et maintenant, sa page de vente l’est aussi !
Une dernière petite chose pour la route : landing pages et une page de vente, ce n’est absolument pas la même chose !
Et pourtant, souvent l’un est employé à la place de l’autre sur internet.
Une landing page intervient au début de ton tunnel de conversion.
Son but est de capturer des mails, avec comme carotte, un webinaire un ou livre blanc par exemple.
Et elle débouche sur une campagne de mailing.
La page de vente, elle, arrive à la fin, elle est là pour mettre en valeur un produit payant et faire un appel à l’action (vas-y, achète !).
Voilà, ça ne changera peut-être pas ta vie de le savoir, mais j’avais quand même envie de te le dire 😁
Fanny
Envie de creuser un peu plus ?
Dans ta stratégie marketing, tout au bout du parcours d’achat, il y a la page de vente.
>> Si tu veux générer plus de vente et que tu as envie, à ton tour, d’en créer une canon et qui met ton offre en valeur, tu peux intégrer la Méthode Fajitas.
Un programme en ligne détonnant qui lui aussi, a une proposition de valeur forte : te transformer en copywriter et rédiger des pages de vente optimisées, en 4 semaines !
>> Ton truc, c’est plutôt de te la couler douce et que la page de vente se construise toute seule ? Ok, je peux créer ta page de vente pour toi !
>> Envie qu’on en discute ensemble ? Prends RDV et je te rappelle.