Rédiger du bon contenu est primordial pour donner de la visibilité à son entreprise. Malheureusement, à la louche, 75% du contenu rédigé pour le web par les entrepreneurs est de mauvaise qualité.

Oui, c’est abrupt de le dire comme ça, j’en ai conscience, mais c’est pourtant la dure réalité. Déjà, il faut savoir de quoi on parle : c’est quoi du mauvais contenu ? C’est très simple :

  • Si tu fais une lecture en diagonale qui te prend environ 0.0000587 millisecondes et que tu cliques sur le X

  • Si tu agites la molette de ta souris plus vite que ton ombre pour aller tout en bas de la page et essayer vainement de trouver une info qui va faire tilt

  • Si tu commences à lire et que tout à coup, ton attention est happée par une petite goutte de café qui tombe le long de la tasse, une feuille d’arbre qui tournoie à la fenêtre ou que tu stoppes net pour aller noter « lessive » sur la liste de cours

 

 

Alors, typiquement, il y a de fortes chances que tu sois face à du mauvais contenu.

Et je suis au regret de te dire qu’il y a également de fortes chances que les visiteurs de ton site aient le même comportement face à tes textes.

Pourtant, tu as passé du temps à les rédiger, à soigner le style, tu as même sorti le dico des synonymes pour éviter les répétitions. Tu as fait beaucoup de recherches pour amener du contenu pertinent.

Je te laisse sortir un mouchoir pour verser une larmichette et moucher ton nez, le temps d’accuser le coup. Tout de suite après, on trouve des solutions ensemble pour faire de vous le Roi de la Rédac’.

Devenir le roi de la rédaction

« Venez comme vous êtes »

Pour paraphraser MacDo.

On peut aussi choisir la version Kurt Cobain « Come as you are ».

Parce qu’ils ont tout compris.

Quand on se sent à l’aise, qu’on est soi, alors on est en confiance et tout à fait disposés à écouter.

Et tu sais quoi ? C’est pareil de l’autre coté du miroir.

SI TU TE SENS À L’AISE ET QUE TU ES TOI, ALORS LES GENS PRENDRONT PLAISIR À TE LIRE.

>> Un bon contenu est un contenu « parlé »

C’est tout bête mais pourtant, ça marche.

Si les gens ont envie de lire de la bonne littérature, ils vont ouvrir un Coelho (Haha, non j’déconne).

S’ils ont atterri sur ton site, ta newsletter, ce n’est pas pour y lire des mots pompeux à 18 syllabes, qui ne sont là que pour flatter ton égo.

On pense souvent qu’il faut en passer par là pour démontrer son expertise, mais c’est FAUX ! Ça va juste créer un fossé immense entre votre lecteur et toi.

Ton expertise va se ressentir dans le fond, pas la forme.

Tu peux parler de choses hyper techniques en employant des mots simples.

Ça s’appelle « vulgariser », ça permet à celui qui te lit de te COMPRENDRE et surtout, de se dire qu’éventuellement, ce que tu proposes peut-être pour lui. (oui, parce que s’il doit sortir le dictionnaire 15 fois par phrase, il y a peu de chances qu’il se sente concerné).

Pour rappel, l’homme parle depuis environ 2 millions d’années (bande de pipelettes), par contre, il n’est lecteur que depuis 4 000 ans !

Donc plus tu utiliseras des mots simples et moins tu lui demanderas d’efforts et donc, il sera d’autant plus investi dans sa lecture.

>> Aère ton contenu pour le rendre digeste

La grande majorité de ton lectorat a un besoin naturel avec lequel tu ne dois pas interférer. Ce besoin c’est RESPIRER. Ouais, n’est pas Jacques Mayol qui veut. Si tu veux qu’il te lise avec plaisir, sans agoniser, sans devenir tout bleu, alors fais des phrases courtes, utilisez la ponctuation, crée des paragraphes.

>> Arrête de raisonner en mode CV

Tu te souviens ce que tu as toujours ressenti lors des entretiens d’embauche ?

La boule au ventre, les mains moites, la vessie qui se rempli à la vitesse de la lumière ?

Ton cerveau, et celui de tout le monde, est programmé pour te protéger.

Te protéger, ça veut dire t’éviter de revivre des événements traumatisants.

La lecture d’un CV va automatiquement le replonger dans tes mauvais souvenirs et pour ne pas avoir à vous les faire revivre, il va plutôt pousser ton index vers la petite croix.

En plus, on se fiche que tu aies étudié la chaudronnerie d’art à Trifouillis-les-Oies ou obtenu un Master en Flûte traversière en 1996…

Et c’est pourtant souvent ce qui ressort des « Qui suis-je ? » que je peux lire sur différents sites.

Honnêtement, tu les lis,toi ? Non, hein ?

Ceux qui le font sont persuadés de déployer leur expertise grâce à ça, mais c’est tout l’inverse que ça produit. Ça donne l’impression qu’ils ont besoin de se justifier parce qu’ils doutent de leur talent.

Parle-leur de toi, pas des papiers que tu as encadrés fièrement dans ton bureau.

Parce que oui, les diplômes, au final, ce ne sont QUE des papiers.

Voilà, maintenant tu es armé pour commencer à rédiger du bon contenu et si tu veux en savoir plus, tu peux regarder du côté de mes formations pour voir si ça te titille le cervelet.

Pécho tes ressources offertes !

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